Les Uchroniques Comtoises – 2 – La Foire de Vesoul

Il y a deux ans paraissait « les Mystères de Joux », le premier tome des Uchroniques Comtoises, ma nouvelle série steampunk en hommage à ma région natale, la Franche-Comté.

Je voulais avec elle proposer des romans positifs, qui mélangeraient les hauts lieux de Franche-Comté, les légendes locales, le steampunk et une évocation de la vie quotidienne du début du XXe siècle, au travers de la vie et des aventures de Victorien Larchet, un jeune ingénieur, et de ses proches.

J’ai le plaisir de vous annoncer aujourd’hui que le deuxième tome de la série, « La Foire de Vesoul », vient de paraître. A cette occasion, la série passe aux Editions Hydralune, qui propose des ouvrages à la croisée des genres.

Ce tome se déroule entre Besançon et Vesoul, et permet notamment de découvrir l’un des grands événements de la ville, la foire de la Sainte Catherine, qui a lieu depuis plus de 700 ans au cœur de la cité chaque 25 novembre. Il a aussi pour moi une certaine symbolique, puisque je suis née et j’ai grandi à Vesoul, et j’avais envie de lui rendre hommage dans ce roman.

Comme pour le premier tome, la couverture a été réalisée par la talentueuse ML Versini, qui a su une fois de plus retranscrire l’ambiance du roman et l’essence même des personnages.

Bonne lecture !

projet couverture FDV

 

Quatrième de couverture :

Après son séjour à Joux au printemps 1903, Victorien a retrouvé les siens et Besançon. Il a fait la connaissance des enfants du général Dacier, Philippe et Catherine. Séduit par la jeune femme dès leur première rencontre, mais peu à l’aise avec la gent féminine, il tente de se rapprocher d’elle en leur servant de guide pour visiter la ville et les environs pendant ses jours de repos. Si Philippe se montre très vite expansif, Catherine reste sur la réserve. Victorien s’aperçoit aussi bientôt qu’il n’est pas le seul charmé par elle, et une vieille connaissance dont il se pensait débarrassé revient jouer les trouble-fêtes.

Mais Victorien a d’autres soucis : un mystérieux sanglier géant attaque ceux qui s’aventurent sur les flancs de la Motte, la colline qui domine la ville de Vesoul. L’ingénieur est persuadé qu’une force surnaturelle se cache derrière ces événements, sans parvenir à définir laquelle.

Alors que s’approche la foire de la Sainte Catherine, le grand événement de Vesoul, et son concours d’innovation auquel participe Victorien, la menace grandit de jour en jour…

Extrait :

L’ingénieur reporta son attention sur l’extérieur : ils venaient de dépasser l’hôpital, dont le clocher de la chapelle dominait le quai du Durgeon, et remontaient l’avenue Carnot pour gagner le pied de la Motte. La colline étendait son ombre protectrice sur la cité qui s’était construite à ses pieds au fil des siècles. La chapelle qui la couronnait, érigée pour remercier la Vierge d’avoir protégé la ville d’une épidémie de choléra, veillait sur ses habitants. La famille d’Ernest résidait à proximité de l’Hôtel de Ville et du Palais de Justice, dans le quartier en contrebas de la Motte. Pour rejoindre leur demeure depuis la gare, ils traversaient la rue principale bordée d’hôtels, de restaurants et de boutiques, dans laquelle se pressaient déjà les badauds matinaux. D’autres, plus endimanchés, montaient d’un bon pas vers l’église Saint Georges dont le clocher carré surplombait les toits, pour la messe dominicale.

Les Uchroniques Comtoises – 1 – Les mystères de Joux

Il y a quelques années, j’avais écrit pour des appels à textes plusieurs nouvelles qui se déroulaient en Franche-Comté, dans un univers steampunk uchronique, où l’on retrouvait le héros, Victorien Larchet, et ses proches, à différentes époques de sa vie.

Ces nouvelles n’ayant pas été retenues, j’ai décidé de les reprendre pour faire une série de petits romans qui sont aussi un retour aux sources pour moi, en prenant pour décors différentes villes de Franche-Comté et en m’appuyant sur des légendes locales.
Chaque roman pourra se lire indépendamment, en formant une histoire complète à chaque fois.

Voilà aujourd’hui le premier tome de la série, Les mystères de Joux, où vous ferez connaissance de Victorien, de son père Fernand et de Charlotte, leur gouvernante.

Pour leur donner vie, la talentueuse ML VERSINI a su trouver l’essence des personnages pour en faire les vedettes de la couverture.

Bonne lecture !

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Quatrième de couverture :

1903
Besançon est devenue la capitale de la technologie française. Elle abrite au cœur de la Citadelle qui domine la ville, sous la protection de l’armée, un des instituts de recherche les plus avancés du pays.
Victorien, le fils du directeur, y travaille depuis trois ans comme ingénieur. Il a bercé toute son enfance dans les légendes de la région et rêve de mener à bien la construction d’une machine volante pour partir à la recherche de celle qui hante ses rêves, la mystérieuse Dame Verte.
L’occasion lui est bientôt offerte de donner vie à son projet, mais de la Citadelle de Besançon à la forteresse de Joux où vont le conduire les événements, le chemin va se révéler semé d’embûches.

 

Extrait :

Les rayons du soleil perçaient au travers du feuillage et nimbaient la surface de l’étang de paillettes d’or. Assise sur un rocher, une femme aux cheveux auburn cascadant dans son dos, vêtue d’une longue robe verte, caressait distraitement la tête du lynx couché à ses pieds comme un gros chat. Les yeux émeraude de la dame ne quittaient pas l’animal qui s’ébattait joyeusement dans l’onde, son escarboucle de rubis posée sur la rive. La Vouivre plongeait, remontait à la surface, puis ébrouait ses ailes, répandant de fines gouttelettes autour d’elle.
Victorien observait ce tableau, le cœur battant, tapi derrière un tronc. Enfin, il avait trouvé celle qu’il désirait depuis si longtemps, cette belle Dame Verte qui hantait ses pensées et occultait toutes les autres femmes. Pétrifié, le jeune homme ne savait que faire : il brûlait d’envie de l’aborder, de lui avouer à quel point elle comptait pour lui et combien il l’avait cherchée dans les forêts de la région… Mais la peur le retenait : peur de la voir s’enfuir à son apparition ou, pire, de l’entendre le rejeter.
Il hésita longtemps, avant d’oser bouger et avancer de quelques pas dans sa direction. Une branche morte craqua sous son pied. Aussitôt, la Vouivre releva la tête, la Dame Verte se leva d’un bond et le lynx scruta les alentours de son regard perçant. Lorsque ses yeux fixèrent Victorien, encore sous le couvert des arbres, il sut que ce dernier l’avait repéré. D’un preste mouvement d’ailes, la Vouivre rejoignit la rive, ceignit son escarboucle et s’envola vers les cieux. Le jeune homme, fasciné, suivit son mouvement qui ne dura que quelques secondes. Lorsqu’il reporta son attention sur la Dame Verte, celle-ci s’était évaporée.

 

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